La pierre sèche, une tradition commune à la Provence et aux pays anglo-saxons
« Une question qu'on peut se poser : pourquoi appelle-t-on pierre sèche cette façon de bâtir ? Certes il n'y a entre les pierres aucun liant. Pour le reste, l'idée de sécheresse s'accorde mal avec un art où tout a été d'observation, de cohérence entre matériau et ouvrage, entre éléments et ensemble, puis d'équilibre, de contact, d'emboitement. On part donc de peu – des pierres, elles sont là , dans les champs, sur les landes, détachées de la croà»te du rocher. Pour une bonne partie d'entre elles, on les a enlevées par nécessité, pour nettoyer les labours. C'est un matériau gratis. Ce qu'il faut, c'est le coup d'œil et le coup de main. Et de la patience. »
Pierre Coste
Auteur de « Pierre sèche en Provence » (1983)